L’Equateur est un des plus petits pays d’Amérique du Sud en
superficie, mais la diversité de ses paysages est tellement impressionnante que
l’on a d’emblée la conviction d’être dans un pays grandiose.
En arrivant de Paris à Quito, la capitale la plus haute du globe (2 850 mètres d’altitude), on a tout de suite la sensation d’être dans un autre monde, entre ciel et terre, et c’est ce qui rend ce pays fascinant.
Dès l’arrivée aux abords de Quito, on est plongé dans cette
Amérique du Sud à l’ambiance tellement vivante : les gens qui marchent le
long des routes, les familles de 3 ou 4 personnes sur une seule moto, les
grands autobus bariolés qui crachent des nuages noirs de leur pot
d’échappement, les vendeurs de journaux, fruits, friandises sur les trottoirs,
les taxis jaunes, les palmiers, les graffitis et peintures murales, les chiens
en liberté partout dans les rues, et au loin les paysages des collines
verdoyantes et montagnes aux sommets perdus dans les nuages.
En arrivant de Paris à Quito, la capitale la plus haute du globe (2 850 mètres d’altitude), on a tout de suite la sensation d’être dans un autre monde, entre ciel et terre, et c’est ce qui rend ce pays fascinant.
Faire un trek en Equateur, hors des sentiers battus et des
grands centres touristiques, c’est l’idéal pour aller à la rencontre des habitants
et des nombreuses communautés du pays. Les Équatoriens m’ont charmée par leur
calme, leur sens de l’accueil, leurs sourires et leur proximité avec la nature.
Lors de ce voyage, nous avons pu découvrir deux grandes facettes
de ce pays : la montagne (Sierra équatorienne) et l’Amazonie. Les régions de la côte pacifique et des Iles
Galápagos feront peut-être l’objet d’un autre voyage !
La Sierra qui s’étend du Nord au Sud sur toute la Cordillère
des Andes est composée d’une multitude de montagnes et volcans (souvent appelée
« L’avenue des volcans »). L’Equateur compte environ 80 volcans dont
7 sont toujours en activité.
C’est un paradis pour les randonneurs qui veulent flirter avec les sommets les plus hauts, tester leur résistance au vertige et s’acclimater au manque d’oxygène en altitude. La difficulté dans les ascensions que nous avons faites était principalement liée à l’essoufflement que l’on ressent immédiatement lorsque l’on marche à plus de 3 000 mètres.
Pour ménager son souffle, son cœur et éviter le mal de tête, il est donc important de progresser à allure très lente, en respirant calmement et en s’hydratant régulièrement. La récompense, c’est une fois arrivé au sommet, de contempler, si la vue est dégagée, les montagnes que l’on surplombe, d’écouter le silence, se sentir un peu « en dehors du monde » et de pouvoir profiter de ce moment exceptionnel et privilégié.
C’est un paradis pour les randonneurs qui veulent flirter avec les sommets les plus hauts, tester leur résistance au vertige et s’acclimater au manque d’oxygène en altitude. La difficulté dans les ascensions que nous avons faites était principalement liée à l’essoufflement que l’on ressent immédiatement lorsque l’on marche à plus de 3 000 mètres.
Pour ménager son souffle, son cœur et éviter le mal de tête, il est donc important de progresser à allure très lente, en respirant calmement et en s’hydratant régulièrement. La récompense, c’est une fois arrivé au sommet, de contempler, si la vue est dégagée, les montagnes que l’on surplombe, d’écouter le silence, se sentir un peu « en dehors du monde » et de pouvoir profiter de ce moment exceptionnel et privilégié.
Lors de ce séjour, nous avons fait notamment l’ascension du
Fuya Fuya, une montagne à 4 200 mètres d’altitude située à environ 100 km
au nord de Quito. Et puis une partie du fameux Chimborazo, le volcan le plus
haut de l’Equateur qui culmine à 6 268 mètres au-dessus du niveau de la
mer.
Nous sommes montés jusqu’à 5 300 mètres (au-delà, il faut sortir les équipements d’alpinistes !), et c’est là, alignés, les pieds sur une fine couche de neige, que nous avons répété l’une après l’autre les phrases en Quichua (langue amérindienne parlée par plusieurs communautés en Equateur) que prononçait notre guide local. C’était une sorte de rituel de remerciement à la nature, à la terre, à l’eau, au ciel… Un moment intense et émouvant où l’on se sentait en totale connexion avec notre environnement.
Nous sommes montés jusqu’à 5 300 mètres (au-delà, il faut sortir les équipements d’alpinistes !), et c’est là, alignés, les pieds sur une fine couche de neige, que nous avons répété l’une après l’autre les phrases en Quichua (langue amérindienne parlée par plusieurs communautés en Equateur) que prononçait notre guide local. C’était une sorte de rituel de remerciement à la nature, à la terre, à l’eau, au ciel… Un moment intense et émouvant où l’on se sentait en totale connexion avec notre environnement.
Ascension du volcan Chimborazo (6 268 mètres) |
Volcan Chimborazo (ici à environ 5 300 mètres) |
"Pour atteindre le succès, il est toujours indispensa |
L’autre grande partie de l’Equateur c’est l’Amazonie, qui représente 50% du territoire. On est là au cœur du climat tropical, chaleur agréable entre 25 et 30 degrés, taux d’humidité de 99%, végétation ultra-abondante avec des arbres, plantes et fleurs que l’on ne voit pas en Europe.
Marcher dans cette forêt tropicale si dense est une
expérience passionnante, car on est plongé dans un monde de végétation inconnu,
où il n’y a pas de sentier, où les pieds s’accrochent à des racines, des
lianes. Les plantes qui nous entourent sont souvent toxiques et il faut éviter
de les toucher, et il y a ces sons qui résonnent jour et nuit, produits par
tous les animaux et insectes qui vivent là (oiseaux, cigales,…), comme un
concert live qui ne s’arrête jamais.
On découvre des fourmilières géantes accrochées dans les arbres,
des palmiers à échasses qui marchent, des plantes anesthésiantes, des fourmis
citronnées que l’on mange pour prendre des vitamines, des plantes médicinales
qu’on inhale et qui nous font souffrir le martyr pendant 15 minutes mais qui
devraient nous préserver de la grippe pendant 6 mois, des plantes utilisées
pour des cérémonies de purification qui chassent les énergies négatives, des
bouts d’écorce d’un arbre qu’on chauffe et utilise comme vernis naturel pour la
céramique, des serpents fins et noirs venimeux dans les rivières qu’on traverse
en bottes en caoutchouc…
C’est un territoire mystérieux, fascinant, dans lequel on peut se perdre, qui peut être dangereux, et en même temps une sorte de pharmacie naturelle géante.
C’est un territoire mystérieux, fascinant, dans lequel on peut se perdre, qui peut être dangereux, et en même temps une sorte de pharmacie naturelle géante.
L’Equateur c’est aussi cette abondance de fruits tropicaux
au gout exceptionnel ; et les jus de fruit frais deviennent le plaisir de
chaque petit-déjeuner : jus d’ananas, de goyave, de mûre, de tomate en
arbre, de guanabana, de naranjilla… Le choix est immense.
C’est au marché d’Otavalo, un des plus réputé et grand de
l’Amérique du Sud, que l’on prend conscience de la diversité des fruits et
légumes offerts par ce pays. Il y a en Equateur 1000 variétés de pommes de
terre. On y découvre aussi la richesse de la production artisanale, avec des
bijoux, des sacs, des nappes colorées, des objets en bois peint aux couleurs
vives et joyeuses, des écharpes et pulls en alpaga ultra doux, évidemment des
chapeaux et les fameux Panama. Aussi, des roses aux multiples couleurs et au
parfum envoûtant.
Les principales exportations de l’Equateur sont constituées du
pétrole, des bananes, des crevettes et des
roses. Le changement de monnaie en 1999 (passage du Sucre au Dollar américain)
a été un cap difficile à passer pour le pays, réduisant le pouvoir d’achat de
manière significative. En 2000, près de 2 millions d’Équatoriens ont quitté le
pays pour s’installer à New-York, Barcelone, Rome, Turin… Le salaire moyen est
d’environ 400 $. En l’espace de 15 ans, beaucoup de changements sont survenus
dans le pays, notamment l’émancipation des femmes qui ont dû commencer à
travailler (dans la police et dans l’armée entre autres).
Le pays compte 15 millions d’habitants (romains catholiques
à 97%), dont 40% sont des métis, 40% des groupes ethniques (représentant au
total 20 langues différentes), 10% des Afro-Équatoriens et 10% des étrangers
(provenant des Etats-Unis, de l’Europe).
La capitale, Quito, qui compte 2,5 millions d’habitants est
située sur le plateau entre la cordillère orientale et la cordillère
occidentale. C’est une ville qui s’étale en longueur, 60 km, pour 8 km de
large. En montant en haut du téléphérique de Quito à 4 200 mètres d’altitude, on est
impressionné par l’immensité de cette ville étendue de tout son long entre les
montagnes. Pour la parcourir du nord au sud en voiture, il faut compter 3
heures, tellement les embouteillages sont importants. Un projet de métro est à
l’étude mais personne ne sait dire quand il verra le jour. La moto reste donc un
moyen de transport particulièrement astucieux ; on voit pas mal de motos,
apparemment issues de Chine, circuler dans le trafic dense de Quito.
La ville est composée de 350 quartiers. Au centre, le
quartier touristique, et de manière résumée, au nord les quartiers aisés et au
sud les quartiers défavorisés. Le centre historique de Quito, 4 km2, est classé
au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1978.
Cette ville, fondée en 1534 par les espagnols, est
magnifique. C’est un vrai plaisir de se promener dans les rues de la vieille
ville, et de découvrir la place de l’Indépendance avec la cathédrale, le Palais
présidentiel, la place Santo Domingo et la place San Francisco avec l’Eglise du
même nom, qui date de 1540 et est l’une des plus anciennes de l’Amérique du
Sud. L’Eglise des Jésuites, décorée à l’intérieur avec plus de 7 tonnes d’or
est également particulièrement impressionnante.
C’est aussi à travers Quito que passe la mythique route
Panaméricaine, dont la construction a été décidée en 1865 par le Président
Garcia Moreno, et qui représente un rêve pour de nombreux motards qui
souhaitent la suivre jusqu’au « bout du monde », la fameuse Terre de
feu d’Ushuaia.
La route Panaméricaine qui traverse Quito |
C’est impossible en quelques lignes de décrire les
sensations ressenties lors d’un séjour en Equateur.
Ce pays donne envie d’y retourner et de découvrir toute
l’Amérique du Sud, évocatrice pour moi de paysages grandioses, de murs et
façades peintes et colorées, d’une nature généreuse, d’un climat doux et
tropical, des gens accueillants au sourire dans le cœur et dans les yeux, de la
musique entraînante et sensuelle, de la nourriture épicée, des fruits
multicolores et juteux, de la proximité avec la nature, des choses simples et
de l’esprit d’indépendance et de liberté !
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