La 7ème édition du Festival Paris Courts Devant au Cinéma des Cinéastes était l'occasion de voir de nombreux courts métrages français et internationaux de grande qualité.
Le festival a sélectionné envion 80 films sur plus de 1000 reçus qui étaient présentés dans plusieurs catégories. J'ai eu le plaisir de voir le 13 octobre les films en compétition des catégories " Films sans pression - films d'écoles de cinéma et films autoproduits " et " Si loin si proche - un panorama des meilleurs films courts internationaux ".
En voyant ces courts métrages les uns après les autres, tous plus différents, on navigue en l'espace de quelques minutes de l'émotion au rire ou à l'effroi ou la tristesse... C'est passionnant d'être captivé pendant 4 minutes, 15 minutes... par une histoire, un instant de vie, dont on ne connait pas le début et dont le dénouement créé parfois la surprise.
Ma préférence est allée aux films justement qui créent la surprise chez le spectateur, où le dérapage d'une situation banale ou l'introduction de l'imaginaire ou bien l'installation d'un malentendu donne naissance à une situation très drôle.
J'ai notamment aimé dans la catégorie des Films sans pression, les films " Comme 2 poissons dans l'eau " d'Agnès Doolaeghe, " Dis-moi non " d'Axel Victor et " Rencontre " de Shane de La Brosse qui étaient très amusants et où les acteurs étaient excellents.
Dans la catégorie des films courts internationaux, j'ai adoré le film " Suiker " (Sucre) du hollandais Jeroen Annokkee, qui dure 9 minutes et dont les 8 dernières minutes ont déclenché l'hilarité générale dans la salle, c'est d'ailleurs ce film qui a obtenu le Prix du Public ! A voir et à revoir pour une crise de rire garantie.
" Suiker "... : " Quand la voisine sexy de Bert frappe à sa porte pour lui demander du sucre, les choses prennent soudain un tournant inattendu. "
J'ai trouvé également très drôles et poétiques les films " Al servizio del cliente " (Italie) - qui montre comment les employés d'un supermarché ouvert tard le soir, pour sortir de l'ennui, s'amusent à influencer le parcours des quelques clients pour provoquer la rencontre entre des hommes et femmes a priori célibataires - et " Water lilies in bloom " (Norvège), complètement décalé, qui se passe dans une piscine où des femmes en surpoids vont envoyer en l'air la tyrannique loi de la gravité en suivant les cours de natation synchronisée d'un gourou.
Le Prix du Jury - qui était présidé par Julie Gayet - a été attribué au film espagnol, très beau et émouvant, " El somriure amagat " (" Le sourire caché ") qui est un conte montrant la réalité des valeurs de l'intégration dans une société formée par des enfants de la rue en Ethiopie.
Ce festival de qualité et international représente un vrai dépaysement et est l'occasion notamment de profiter des différents styles d'humour dans tous les pays représentés. Le cadre accueillant du Cinéma des Cinéastes contribue à l'ambiance décontractée et enthousiasmée. Ce cinéma est d'ailleurs un des rares qui a décidé de remplacer les publicités des séances par la projection de courts métrages, ce qui est une bonne nouvelle pour les nombreux amateurs de ce genre de films.
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