Louveteau - Zoo de Berlin, 2005
mercredi 2 septembre 2009

Budapest - Août 2009

Paris de l'Europe Centrale...

En arrivant à Budapest, je me suis dit que cette ville n'avait rien à envier à Paris. Elle dégage un " flair " aussi perceptible que celui de notre capitale française.
Budapest m'a tout d'abord fascinée par son incroyable beauté : c'est une ville très photogénique. Les façades de styles architectureaux autant anciens que variés peuvent être contemplées sans fin.



Ensuite j'ai été charmée par la vitalité de la ville, où les cafés et leurs terrasses fleurissent un peu partout. Il s'agit souvent de cafés très anciens, aux plafonds très hauts et aux larges baies vitrées. Cela donne une sensation de grandeur qui rappelle parfois la prestance de Vienne.





Pont reliant Pest et Buda
Vitalité culturelle aussi, où l'offre de spectacles (concerts, opéras, cabarets, théâtre, danse) est abondante et éclectique. On peut sortir écouter du jazz, klezmer notamment, dans un petit bistrot, assister à un magnifique opéra, ou encore admirer les danses czardas dans un cabaret.
Métro de Budapest : le plus ancien d'Europe











L'Opéra National Hongrois

Place de l'Opéra

Statue de Franz Liszt sur la place du même nom
Les innombrables musées nous incitent à planifier un deuxième séjour dans la ville, car une semaine ne suffit pas à tous les visiter. J'ai été impressionnée par la beauté du musée des arts décoratifs qui est un véritable trésor d'architecture.
Musée des Arts Décoratifs



C'est une ville à part, aux influences multiples, qui a conservé toutes les traces des cultures qui l'ont marquée. Lorsqu'on se promène dans la ville, on a l'impression de faire plusieurs voyages. Dans certaines quartiers de Pest on perçoit une atmosphère orientale, avec des petites échoppes et des trottoirs étroits. Le quartier juif avec ses restaurants et ses écoles nous ramène presque dans le Marais parisien. Sur l'avenue Andrassy (équivalent des Champs-Elysées) on ressent toute la splendeur d'une ville qui fut la plus prestigieuse d'Europe, notamment par sa croissance économique au 19ème siècle.

Un café dans le quartier Juif
Dans la vieille ville de Buda, avec ses petites maisons anciennes aux murs colorés, je me sentais au calme, loin du tumulte de Pest et son trafic automobile. J'y ai trouvé l'atmosphère d'un village de Bavière.
Funiculaire pour monter à Buda




Du haut de la montagne Gellert surplombant la ville et offrant un splendide panorama sur le Danube et la ville, on prend conscience qu'on est au centre de l'Europe.
Vue sur le Danube depuis la montagne Gellert

Le Pont de la Liberté (1896)

Le Parlement (du côté Pest)


Les bains Gellert
A Budapest, on s'imprègne de la richesse de l'identité européenne, car on ressent les influences qui ont forgé ce carrefour culturel.

Synagogue de Budapest




Façade en attente de rénovation


Ce qui m'a surpris, c'est que contrairement à Varsovie par exemple, on oublie complètement que l'on est dans un pays de l'ancien bloc communiste. Dans la ville l'architecture est loin de ressembler à celle des anciennes villes communistes. Seul le tramway par son design très ancien m'a rappelé un peu celui de Varsovie.

Cependant une expérience unique nous rappelle l'appartenance de ce pays à l'ancienne ère communiste : la visite du Parc des statues. Pour se rendre à ce parc, très éloigné du centre ville, il faut prendre le tramway, puis un bus. C'est l'occasion de découvrir la banlieue de Budapest qui consiste tout d'abord en de nombreux immeubles d'habitation modestes, mais par la suite en de très agréables quartiers résidentiels, formés de jolies maisonnettes avec jardins fleuris et arbres fruitiers. C'est au-delà de ce décors résidentiel que l'on parvient, après un trajet de 45 minutes, à un parc isolé, le Parc des statues. C'est un endroit qui semble irréel et coupé du monde, témoin d'une autre époque. Les visiteurs y semblent rarissimes, on paye une somme modique pour y entrer auprès d'une dame assise dans une guérite où elle écoute les nouvelles sur un vieux transistor: en quelques secondes on a l'impression d'être 40 ans en arrière ... Ici sont regroupées toutes les statues gigantesques du régime communiste qui n'ont pas été détruites, et qui appartenaient au quotiden des Hongrois. Ce " cimetière " symbolique laisse une impression très singulière et inoubliable.
Les bottes de la statue de Staline









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